6 mai 2010
OUBLIER CE VOYAGE
dans les trains, toujours le même paradoxe :
je regarde les paysages défiler à toute allure immobile, calé dans mon siège.
le temps passe et je pense, absorbé par le paysage fuyant...
pour défier l'ennui, je pense à ma vie, les souvenirs affluent tristes, joyeux, tendres, bouleversants.
toute ma vie passe derrière les fenêtres du wagon. et le voyage continue.
je reste là, le nez sur la vitre du dernier wagon,
incapable d'avancer plus, contemplant les rails qui s'enfuient.
enfin, il faut descendre. vivre son présent.
ne plus repenser au passé. oublier ce voyage.
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